Réplique

Réplique

Replik
Ausgabe
2017/32
DOI:
https://doi.org/10.4414/smf.2017.03050
Schweiz Med Forum 2017;17(32):672

Publiziert am 09.08.2017

Réplique

Merci pour votre lettre. Le problème posé est celui de l’absence d’un groupe placebo motivé par des questions éthiques. Vous le regrettez, ce que je comprends fort bien. Mais, bien que, dans votre expérience, les vertiges cessent rapidement, (mais admettez que «bald schwindelfrei» ne soit pas une mesure très scientifique ...) on ne sait pas, dans l’étude, et pour cause, quelle est la proportion de patients d’un hypothétique groupe placebo qui auraient ­atteint un taux de guérison de 87 à 90% et avec quelle rapidité ils auraient été soulagés.
Personnellement je pense qu’il était éthiquement justifié d’éviter à certains patients des attaques répétées de vertiges graves. Les auteurs de l’article ont aussi probablement la même expérience que vous et en ont décidé ainsi. Finalement, il ne faut non plus pas oublier la citation de René Leriche, le célèbre chirurgien français (1879–1955): «La douleur la plus facile à supporter est celle des autres» ...