L’essentiel pour la pratique
• Il ne faut pas confondre un implant auditif et une prothèse de reconstruction de la chaine des osselets.
• Chaque type d’implant auditif présente des caractéristiques propres et facilement reconnaissables par le non spécialiste.
• Il existe deux types d’implants auditifs: les implants auditifs passifs ou inertes qui ne posent aucune problème pour la réalisation d’une IRM en tous cas jusqu’à 3 Tesla, et les implants auditifs actifs, contenant un système magnétique, qui eux limitent fortement la réalisation d’une IRM.
• Les implants auditifs, bien sûr sans la partie enlevable, sont soit visibles, soit invisibles extérieurement.
• Le seul implant auditif visible est l’implant auditif à ancrage osseux percutané représenté par une vis externe, c’est-à-dire traversant la peau dans son intégralité, le plus courant étant le Baha® Connect. Les implants auditifs visibles sont compatibles avec l’IRM.
• Les implants auditifs invisibles sont pratiquement toujours associés à un appareil auditif externe spécifique qui est maintenu en place par un double aimant, un étant implanté sous la peau derrière le pavillon de l’oreille et l’autre étant fixé à l’appareil auditif externe. Cette partie externe doit toujours être enlevée. Le plus courant est l’implant cochléaire. Les implants auditifs invisibles limitent fortement la pratique de l’IRM, qui n’est possible que sous certaines conditions strictes.
• En cas de doute, le chirurgien est le seul habilité pour définitivement clarifier la situation.