Bien que l’été ne se soit pas encore souvent montré sous son plus beau jour jusqu’ici, tôt ou tard, nous laisserons les jours sombres derrière nous. Mais de nombreuses personnes restent prisonnières de la morosité.
L’actuel numéro spécial d'EMH aborde le thème de la dépression sous différents angles. Une série d’approches de traitement et de thérapie visant à aider les personnes à sortir de la dépression y sont présentées.
Le SRAS-CoV-2 est devenu un facteur de stress à long terme pour de nombreuses personnes, bien que les vaccins désormais disponibles offrent une lueur d'espoir. La pandémie a cependant apporté son lot de facteurs de stress spécifiques qui affectent certaines personnes plus que d'autres. Pour celles qui étaient déjà soumises à une forte pression avant le début de la pandémie, le COVID-19 s'est avéré être un déclencheur de maladie. La peur d'être infecté soi-même et la peur d'infecter les autres, la frustration ou l'ennui peuvent peser considérablement sur le moral de ces personnes. Outre les articles axés sur la pandémie, deux textes mettent en lumière la toxicomanie et la dysphorie de genre, qui font aussi le lit de maladies mentales.
Les maladies mentales sont encore stigmatisées dans la société. Certaines personnes évitent de parler ouvertement de leur souffrance par crainte des préjugés et des idées préconçues coriaces vis-à-vis de ces maladies. C’est connu, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés : le corps médical aurait tendance à moins demander de l’aide que d’autres professions, ainsi que le montre l'article en page 2.
En cette période incertaine, le deuxième numéro spécial d'EMH met ce sujet stigmatisé sous le feu des projecteurs et cherche à promouvoir le dialogue autour de cette thématique.
