Zoom sur… Reflux gastro-œsophagien
– 4–8 semaines de traitement «à l’aveugle» avec des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) en cas de symptômes de reflux, de douleurs épigastriques-thoraciques non cardiaques et de renvois acides, en l’absence de symptômes d’alarme.
– Ensuite, réduction individualisée jusqu’à la dose/l’intervalle d’administration minimal(e) efficace.
– En cas de symptômes d’alarme tels que dysphagie, odynophagie, anémie, perte de poids, (hémat-)émèse persistante ou résistance aux IPP: endoscopie.
– pH-impédancemétrie de 24 heures en cas de symptômes persistants sous IPP et d’endoscopie non concluante.
– Traitements médicamenteux concomitants empiriques possibles:
• antiacides en cas de symptômes résiduels;
• antagonistes des récepteurs H2 nocturnes en cas de symptômes nocturnes;
• baclofène en cas de reflux persistant ou de renvois comme symptôme dominant;
• prokinétiques en cas de gastroparésie coexistante.
– La fundoplicature laparoscopique, le renforcement du sphincter par implant magnétique et la fundoplicature endoscopique sont efficaces.
– Obésité: en cas de reflux gastro-œsophagien avéré, le bypass gastrique doit être privilégié par rapport à la sleeve gastrectomie (ici: aggravation du reflux).
Clin Gastroenterol Hepatol. 2022, doi.org/10.1016/j.cgh.2022.01.025.
Rédigé le 06.03.2022.