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Hémorragies sous-arachnoïdiennes spontanées
La plupart des hémorragies sont d’origine traumatique.
Le traumatisme n’est pas nécessairement évident et doit être recherché de manière ciblée, notamment par le biais de l’hétéro-anamnèse.
Les hémorragies sous-arachnoïdiennes spontanées se produisent, quant à elles, à une fréquence de 8 cas pour 100 000 habitants par an, soit un total d’environ 700 cas par an en Suisse.
L’incidence est en baisse, principalement en raison de l’arrêt du tabagisme et d’un meilleur contrôle de l’hypertension.
L’âge moyen des patientes (plus souvent victimes de telles hémorragies) et des patients est passé de 52 à 62 ans (comparaison des années 1973 et 2002).
Grâce aux méthodes modernes d’angio-TDM, la cause la plus fréquente, l’anévrisme, peut presque toujours être diagnostiquée avec précision.
Une forme particulière, l’hémorragie sous-arachnoïdienne périmésencéphalique (environ 5% de tous les cas), a un meilleur pronostic et son étiologie est indéterminée (pas d’anévrisme).
Nous renvoyons nos lectrices et lecteurs à l’article lui-même pour les traitements neurochirurgicaux et neurologiques bien décrits.
Les complications relevant de la médecine interne sont les suivantes: infections, entre autres pneumonies d’aspiration, thromboses veineuses, cardiomyopathies dites de stress ou de Takotsubo, insuffisance respiratoire (œdème pulmonaire neurogène, pneumonies d’aspiration), hyponatrémies (sécrétion inappropriée d’ADH / perte de sel d’origine cérébrale).
Lancet. 2022, doi.org/10.1016/S0140-6736(22)00938-2.
Rédigé le 12.09.2022.