Magdalena Skipper (voir:
http://www.bign2n.ugent.be/node/121) a été choisie comme rédactrice en chef de
Nature, l’une des plus éminentes revues de sciences naturelles. Cette généticienne de Cambridge (Royaume-Uni, de nombreux travaux de génétique sur
Caenorhabditis elegans, le ver rond) est ainsi la première femme à prendre cette fonction en 149 ans d’histoire de la revue. Magdalena Skipper serait une fervente partisane de l’«
open access». Sans détour, nous sommes impatients de voir l’influence qu’elle exercera à ce sujet sur les
Nature Journals. Toutefois, il n’est pas toujours judicieux qu’un/e rédacteur/rédactrice en chef s’oppose quelque peu aux intérêts économiques d’un journal, comme en témoigne le licenciement de Jerome Kassirer du
New England Journal of Medicine il y a quelques années. Peut-être trouvera-t-elle toutefois une solution servant à la fois l’intérêt commun («open access») et les prétentions légitimes de l’éditeur (profit).